Vous souhaitez donner du sens à votre vie professionnelle en aidant les autres ? Le métier de conducteur accompagnateur pourrait bien être fait pour vous ! Mais quelles sont les conditions pour exercer ce métier ? Quelles sont les responsabilités qui en découlent ? Cet article vous apportera toutes les réponses pour vous aider à vous lancer.
Les exigences légales pour devenir conducteur accompagnateur
Pour devenir conducteur accompagnateur en France, il est nécessaire de remplir plusieurs conditions légales. Celles-ci garantissent la sécurité des personnes transportées et le bon déroulement des missions.
1. Avoir le permis de conduire B
Le point de départ est l’obtention du permis de conduire B. Le permis B permet de conduire des voitures dont le poids en charge est inférieur à 3,5 tonnes, et qui ne peuvent transporter plus de 8 passagers. Son obtention est soumise à des conditions d’âge, de formation et de réussite à un examen composé du code et d’une épreuve de conduite. Ce permis B est donc indispensable pour conduire les véhicules utilisés pour le transport de personnes en situation de handicap ou de fragilité. Chez MyMobility, nous exigeons d’avoir au moins 4 ans de permis en cours de validité. Cette durée permet d’acquérir une expérience suffisante de la conduite et de maîtriser les règles de la route. Dans le cadre de votre formation chez nous, un livret du conducteur accompagnateur vous sera remis pour vous aider à prendre pleinement possession de la pratique du métier.

2. L’attestation préfectorale d’aptitude à la conduite
Cette attestation, délivrée par la préfecture et dont les conditions sont spécifiées dans les articles R 221-10 et R 221-11 du code de la route, certifie que vous êtes apte, d’un point de vue médical, à exercer la profession de conducteur. Pour l’obtenir, vous devrez :
- passer une visite médicale auprès d’un médecin agréé par la préfecture,
- et remplir un formulaire CERFA spécifique, le CERFA n°14880.
Cette visite médicale permet de vérifier votre état général de santé et de s’assurer que vous ne souffrez d’aucune pathologie incompatible avec la conduite. Le coût de cette visite est généralement d’environ 36 euros. Pour information, lorsque que le conducteur obtient la validation définitive de la préfecture de son aptitude (carte jaune, nouveau permis, attestation …) et en cas d’embauche, Mymobility rembourse ces frais de 36€ au conducteur. Nous pouvons également vous assister dans votre recherche d’un médecin agréé près de chez vous.
3. Le bulletin numéro 3 du casier judiciaire
Le bulletin n°3 est un document officiel, confidentiel et strictement personnel, destiné aux particuliers. Il ne peut être demandé que par la personne qu’il concerne ou son représentant légal s’il s’agit d’un mineur ou d’un majeur sous tutelle. Il est obligatoire pour exercer de nombreuses professions, notamment celles en contact avec des personnes vulnérables. Pour l’obtenir, vous devrez effectuer une demande en ligne sur le site du casier judiciaire national :
- Pré-enregistrement sur https://casier-judiciaire.justice.gouv.fr. Astuce : On gagne du temps en utilisant France Connect puisqu’il n’y a qu’à vérifier ses coordonnées pré-remplies et compléter les champs restants. Sans France Connect, il faut saisir son état civil, son adresse et le mode de retour souhaité de la réponse.
- Après avoir envoyé ces infos, le Casier judiciaire national envoie par courriel un lien de confirmation et une référence à conserver. Il faut alors confirmer la demande puis attendre la réponse du Casier judiciaire national qui traitera la demande
- Enfin, le Casier judiciaire national enverra un lien par email informant de la réponse. Il est également possible d’opter pour une réponse par voie postale.
Via internet, le délai d’obtention du bulletin n°3 est très rapide. Il est de plus en plus fréquent que des démarches auprès du FIJAIS et du FIJAIT soient entamées. Cela permet de déceler des conducteurs qui pourraient être fichés. Cette démarche ne peut-être faite que par les clients des entreprises de transport de personnes, après transmission de la liste des conducteurs en activités sur des circuits spécifiques.
La responsabilité civile et pénale du conducteur accompagnateur
En tant que conducteur accompagnateur, vous êtes amené à prendre en charge des personnes vulnérables. Vous engagez donc votre responsabilité civile et pénale. En cas d’accident ou d’incident, vous pouvez être tenu pour responsable des dommages causés aux personnes transportées ou à des tiers. Il est donc essentiel d’être particulièrement vigilant et de respecter scrupuleusement le code de la route.
Les qualités requises pour être conducteur accompagnateur
Au-delà des compétences techniques, le métier de conducteur accompagnateur requiert des qualités humaines indispensables :
- L’empathie : la capacité à se mettre à la place de l’autre est essentielle pour comprendre les besoins et les attentes des personnes transportées. Bien qu’une formation vous soit dispensée chez MyMobility, une attitude empathique est primordiale à l’exercice du métier.
- La patience : le métier exige de faire preuve de patience, notamment lors des manipulations liées au handicap ou aux difficultés de déplacement. La situation de nos usagers n’est pas toujours évidente à vivre au quotidien, votre patience participe de leur confort.
- Le sens de l’écoute : il est important d’être à l’écoute des besoins et des demandes des personnes transportées pour adapter son accompagnement afin que les trajets se déroulent dans les meilleures conditions pour chacun.
- La discrétion : le conducteur accompagnateur est souvent confronté à des situations personnelles. Il doit donc faire preuve de discrétion et respecter la vie privée des personnes transportées.
- Les compétences techniques : outre la conduite, le conducteur accompagnateur doit maîtriser les techniques de manutention, connaître les différents types de handicaps et savoir utiliser les équipements spécifiques (hayon électrique, fauteuil roulant, sécurité à trois points, etc.). Quelques notions d’informatique peuvent également être utiles pour utiliser les outils de planification et de suivi des trajets.
- L’adaptabilité : le conducteur doit être en mesure de s’adapter aux différents changements liés à l’exploitation des circuits (modification d’adresse, d’horaire, rajout de jeune, remplacement …).
- Ponctualité : il est nécessaire de bien savoir anticiper et planifier ses circuits (anticiper les embouteillages …) afin d’être à l’heure au point de prise en charge et de dépose.
Pourquoi choisir le métier de conducteur accompagnateur ?
En devenant conducteur accompagnateur, vous aurez la satisfaction d’aider les autres et de contribuer à leur bien-être. Vous ferez partie d’une équipe solidaire et vous bénéficierez d’une formation continue pour développer vos compétences. De plus, ce métier offre une grande diversité de missions et la possibilité d’établir des relations humaines privilégiées avec les personnes transportées. Votre contribution à une société plus inclusive est également très précieuse.
- Découvrez notre article « Les enjeux de la mobilité inclusive : un secteur en pleine expansion ».
- Lire des témoignages d’usagers et de conducteurs-accompagnateurs pour vous familiariser avec le secteur.
Le métier de conducteur accompagnateur est un métier à responsabilités qui requiert des qualités humaines et techniques spécifiques. Si vous êtes à la recherche d’un métier valorisant et porteur de sens, n’hésitez pas à vous lancer ! MyMobility vous accompagne tout au long de votre parcours, de la formation à l’intégration en entreprise. Si vous êtes à la recherche d’un métier valorisant et porteur de sens, découvrez des témoignages de conducteurs-accompagnateurs et usagers puis n’hésitez pas à vous lancer ! MyMobility vous accompagne tout au long de votre parcours, de la formation à l’intégration en entreprise.